Bons plans Casques audio

Quelles sont les caractéristiques à prendre en compte pour choisir un casque audio ?

• Casque avec ou sans fil ?

  Les casques sans fil se démocratisent. Cependant, il peut leur rester quelques progrès à faire pour assurer une transmission parfaite des sons, et ils ne vous mettent donc pas toujours à l’abri de quelques interférences. Autre inconvénient de taille, l’autonomie : alors qu’un casque filaire possède une autonomie illimitée, le casque sans fil dépend de sa batterie. Les casques classiques avec fil présentent le grand avantage de restituer un son bien clair : moins sensibles aux perturbations électromagnétiques, ils demeurent un choix de référence pour les audiophiles, bien que la fragilité de leur câble n’en fasse pas toujours des produits très durables…

• La bande passante : importante pour les audiophiles

  Étendue du spectre de fréquence pris en charge par le casque audio. Exprimée hertz (Hz), elle est plus ou moins étendue selon les modèles, qui sont par conséquent capables de reproduire un éventail plus ou moins large de basses et d’aigus. L’oreille humaine peut percevoir 20 Hz à 20 kHz : une bande passante très large se rapprochera le plus possible, voire dépassera, ces limites, pour un rendu global fin et nuancé.

  L’importance de la bande passante doit toutefois être modérée en fonction des sources que vous avez l'intention d'écouter.

• L’impédance : tous les casques audio ne s’adaptent pas à tous les appareils !

  Exprimée en Ohm, l’impédance chiffre la résistance du casque audio au courant électrique alternatif dont il est traversé. Plus l’impédance est élevée, plus le casque a besoin de puissance afin de restituer le volume sonore : un casque d’impédance élevée, comme BeyerDynamic DT990 Pro (250 Ohm), est donc généralement destiné à être branché sur un amplificateur, ou sur tout autre matériel avec une bonne restitution du volume sonore.

  A l’inverse, un casque dont l’impédance n’est pas très élevée, comme l’AKG K551 (32 Ohm), est plutôt adapté à des appareils comme les smartphones ou encore les lecteurs MP3, dont la sortie de casque est peu puissante.

• La sensibilité : importante pour la qualité sonore

  Mesurée en décibels, la sensibilité d’un casque audio correspond au niveau sonore maximal que cet accessoire est en capacité de fournir à l'utilisateur, à partir d’une puissance donnée. Et plus la sensibilité est élevée, plus la qualité audio est grande. Pour une bonne expérience sonore, privilégiez les modèles de casque dont la sensibilité atteint au moins 100 décibels. Et évidemment, plus vous vous rapprochez d’un usage professionnel, plus la sensibilité de votre casque s’élève...

• La distorsion harmonique : un critère d’initiés

  Exprimée en pourcentage, la distorsion harmonique mesure la différence entre le signal d'entrée et le signal de sortie : plus cette différence, et donc ce pourcentage, sont faibles, plus la restitution sonore effectuée par le casque est fidèle. Cependant, la différence sera imperceptible à la plupart des oreilles. La distorsion harmonique, généralement inférieure à 1 %, et de 0.01 % pour certains casques très performants, est donc un critère qui vaut surtout les audiophiles et les professionnels.

• Mousse et cuir : des écouteurs plus ou moins tendres pour vos oreilles

  Vous vous interrogez sur les grandes différences de prix que l’on peut observer entre certains casques audio du marché ? Entre autres multiples critères, le choix des matières composant les écouteurs participe de la différence entre un casque d’entrée de gamme et un casque haut de gamme. Si les écouteurs en mousse, les plus communs, restent confortables, rien n’égale, à la longue, les écouteurs en cuir, qui n'agressent pas les oreilles, même lors d'un port prolongé.